Coaching, inspiration, livre (extrait)

Sortir du Game

😁 J’Ă©cris un livre en ce moment 📖 ça te dit de lire des extraits ?

Ils sont bruts et seront retravaillés avant publication.

Donc lĂ  ce sont les premiers jets… Si ça t’emballe je pourrai mĂȘme en faire des petites lectures en vidĂ©o de temps en temps.

***

Sortir du game

Introduction

On naßt. Ce miracle advient et de facto nous sommes pris dans quelque chose qui nous dépasse. Tout nous dépasse. Absolument tout.

Tout nous meut. Nulle autre possibilitĂ© que de se laisser emporter. Sans comprendre d’abord. Le corps semble animĂ© d’une volontĂ© propre. Il nous pousse Ă  crier, bouger. Et puis le monde autour. Nos capteurs sensoriels envoient des messages flous, impossibles Ă  interprĂ©ter dans un premier temps. La vue, l’ouĂŻe, le toucher
 les signaux arrivent, chaotiques, incomplets, nous apprenons tout doucement Ă  les interprĂ©ter avec le concours de notre environnement.

Lorsque malgrĂ© tout nous essayons d’imprimer une volontĂ© hors de nous, que nous nous opposons, notre manifestation est rarement prise en compte ou en tout cas rarement comme nous l’espĂ©rions.

Nous sommes littĂ©ralement pris, changĂ©s, nourris, dĂ©placĂ©s. Parfois la lumiĂšre, parfois les tĂ©nĂšbres
  Des choses Ă  l’intĂ©rieur adviennent aussi. AgrĂ©ables, dĂ©sagrĂ©ables, souvent Ă©tranges, incomprĂ©hensibles
 peur, douleurs, rassurement, attachements
 nous n’avons ni les mots ni les concepts.

Nous arrivons dans le monde et instantanément nous sommes pris par lui tout entiers. Par le flux de la vie qui nous dépasse et jamais ne cesse.

Alors en grandissant nous apprenons et nous nous adaptons. Et c’est le monde qui s’imprime en nous. Dans toutes nos dimensions.

Famille, sociĂ©tĂ©, amis, les divers groupes dans lesquels nous passons nous donnent des clĂ©s d’interprĂ©tation, des valeurs
et nous avons rarement l’occasion de confronter tout cela Ă  d’autres systĂšmes d’interprĂ©tation du monde.

Il nous faut des repÚres pour comprendre tout cela. Alors nous enregistrons que ceci est bien, cela moins, et autre chose indésirable.

S’établissent en nous des systĂšmes de valeur que nous partageons avec des groupes et qui vont se cristalliser. Comme un socle.

Tout s’imprùgne des nutriments du terreau dans lesquels nous poussons. Plutît pauvre ou plutît riche, Il nous constitue à un point difficile à imaginer.

Notre croissance est jonchĂ©e d’accidents plus ou moins impactants qui imprĂšgnent notre mĂ©moire. Nous sommes parfois les hĂ©ritiers de ce type de mĂ©moires Ă©galement, porteurs d’informations qui nous dĂ©passent, encore et toujours.

La maniĂšre dont nous percevons le monde n’est pas exempte de tout cela, bien au contraire. 

Qu’est-ce qui n’est qu’un bruit ? Qu’est qui est une douce musique Ă  l’oreille ? Cela est construit
 n’avez-vous jamais Ă©coutĂ© une musique qu’un autre a qualifiĂ©, de toute bonne foi, de “bruit” (vos parents quand vous Ă©tiez ado, peut-ĂȘtre, au hasard) ?

La maniÚre dont nous interprétons les choses dépend aussi de notre histoire.

Selon d’oĂč vous venez la mort c’est le noir ou bien le blanc. Le bleu pour le masculin, le rose pour le fĂ©minin, tout est construit
 

Pourtant une volontĂ© veut toujours s’imprimer, lĂ , Ă  l’intĂ©rieur. Il n’y a pas rien, il y a moi. Et ce moi, s’il abandonne et se rĂ©signe chez certains, continue obstinĂ©ment Ă  frapper Ă  la porte chez d’autres. 

On a plus ou moins appris Ă  se rĂ©signer (voir la notion de rĂ©signation acquise pour ceux qui veulent pousser leurs recherches en psychologie). 

On supporte plus ou moins cela, Ă©galement. Subir, ĂȘtre passif, se laisser porter. On est dans des situations de vie plus ou moins agrĂ©ables. Pour certains ça va, pour d’autres pas du tout.

D’ailleurs souvent, c’est moins l’élan vital intĂ©rieur que la souffrance qui enclenche le processus de transformation. 

Il y a un hiatus profond. Une faille qui fait mal. Il devient Ă©vident que “qui j’incarne dans le monde” ne correspond pas Ă  qui je suis, mĂȘme si on sait rarement vraiment qui on est Ă  ce stade. Encore passif face Ă  la souffrance


Reste qu’on ne peut plus, on Ă©touffe, le moi met un stop.

Pour certains cela est dramatique. Ils ont considĂ©rĂ© que la rĂ©signation c’était la vie. Et cela Ă©tant trop difficile, mettent fin Ă  leurs jours.

D’autres ont devinĂ© qu’une vie Ă©tait possible hors de la rĂ©signation. Une vie avec davantage de pouvoir, dans laquelle on peut choisir plus, en fonction de soi. 

Mais voilĂ , qui est ce moi qui essaie de vivre ? De prendre sa place ? Existe-t-il ou n’est-il qu’une illusion ? Est-ce encore un artefact ? Un agglomĂ©rat de mĂ©moires ? Y a-t-il vraiment quelque chose ? Autre chose ? Une conscience ?

Ce livre n’est pas un livre de philosophie ni un livre de spiritualitĂ© alors je ne m’étendrai pas sur ces questions-lĂ . D’ailleurs d’autres le font mieux que moi.

Praticienne avant tout, j’accompagne vers un mieux ĂȘtre qui passe par se dĂ©couvrir, mieux s’incarner, plus en accord avec soi, ses valeurs cardinales, ses goĂ»ts, changer son quotidien, rĂ©duire le hiatus, la souffrance et donc, un moment donnĂ©, forcĂ©ment, rompre avec des choses du passĂ©.

Pour faire ce travail-là, il va falloir “sortir du game”.

1 rĂ©flexion au sujet de “Sortir du Game”

  1. Dense et puissant..
    Tout est dit et tellement vrai.
    L’impression d’ĂȘtre dans Matrix 😉
    Et le pire c’est que c’est vraiment ça

    Le recentrage est en effet essentiel
    Pour se retrouver, sortir des influences, arrĂȘter de souffrir un jour prochain, et rejaillir enfin.

    J’aime

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