Bientôt 7000 abonnés YouTube, il est temps que je me présente !
Après des études réussies et un début de vie professionnelle décevant, je décide de mener une vie un peu bohème nécessitant peu d’argent mais riche en amitiés et en expériences diverses. Rapidement je me marie, nous vivons de vente de tableaux et d’intérim ou de CDD. Sans attaches, nous décidons d’aller vivre dans une région rurale qui nous plaît beaucoup, je décide donc de passer mon permis de conduire avant de partir (je venais d’une grande ville dans laquelle on peut tout faire sans voiture). Mon époux attend que j’ai obtenu mon permis pour commencer le sien… autant vous dire que j’ai la pression.
Catastrophe
Nous prenons des engagements et déménageons alors que j’ai raté mon permis. Pire ! Il semblerait bien que je sois phobique. Car si j’ai eu le code très facilement, l’apprentissage de la conduite est catastrophique : extrêmement stressée, très maladroite, terrorisée au volant, il me semble impossible d’avoir mon permis. Cela pose un gros problème pour décrocher un emploi de qualité dans ma région d’adoption et sans mobilité, j’enchaîne les CDD payés au lance-pierre. Je commence à m’intéresser à l’hypnose, à me former avec des livres, sur internet et je commence à faire de l’auto-hypnose. Il faut dire que, plus jeune, j’avais pratiqué l’Affirmation Positive avec beaucoup de succès, j’avais donc un a priori franchement positif sur les pratiques de travail sur soi dans le but d’atteindre un objectif. Après avoir fait des exercices de visualisation réguliers, je décroche le permis sur boîte automatique, c’est un début, je peux enfin me déplacer. Je continue mes exercices et, deux ans plus tard, je passe avec un franc succès l’examen complémentaire me permettant de conduire sur boîte manuelle. Avec les années et la pratique quotidienne, je suis désormais tout à fait à l’aise au volant, j’ai appris à être plus sereine et tout se passe bien de ce côté là.
Galère n°2
Plus ou moins à la même époque, je décide d’arrêter de fumer car je souffre régulièrement de bronchites et, en plus, cette dépense me semble de plus en plus absurde. Venant d’un environnement dans lequel tout le monde ou presque fume, je suis profondément conditionnée à le faire, et je sais qu’il me faudra une volonté de fer pour parvenir à me sevrer. Mais je n’abandonne pas. J’arrête d’abord une semaine avant de replonger avec dépit. Je recommence plus tard et tiens quelques semaines avant de craquer, finalement, franchement déprimée par la situation. Je me confronte alors clairement à mon ennemi, ce que j’appelle mon “mur”, mon palier des 6 mois que je tiens tout de même 4 fois d’affilée avant de replonger à chaque fois après ce délai. Malgré mes efforts, ma volonté qui m’avait permis de faire une prépa, des études supérieures, de surmonter plein de choses difficiles jusque là, il faut me rendre à l’évidence, je n’y arrive tout simplement pas. C’est dur à accepter, mais la volonté n’est pas suffisante. C’en est trop, il me faut une solution radicale et définitive, je la trouve dans la combinaison de la fréquentation d’un médecin addictologue à l’hôpital, l’utilisation de substituts, la lecture de différents livres sur les addictions, notamment au tabac, et dans le renforcement de mes compétences en hypnose par le biais de formations et de lectures. Cette combinaison incluant l’hypnose m’a permis, clairement, de passer ce “cap” des 6 mois et d’arrêter définitivement (cela fait 7 ans maintenant). J’envisage déjà, à l’époque, de partager ces acquis mais ce vague projet n’est pas encore bien déterminé et un nouvel emploi me détourne de cette idée.
LES JOIES DE LA GROSSESSE ET DE LA PARENTALITÉ
J’ai ensuite eu deux enfants. Premier accouchement très difficile, hypersensible, je perds pied dans la douleur, j’abuse de la péridurale dès qu’elle est posée, je n’arrive plus à pousser et les instruments sont nécessaires pour l’extraction du nourrisson…. Ce premier bébé dort bien mais semble rapidement présenter des particularités, sur lesquelles je ne m’étendrai pas ici. Cela génère de grosses crises, notamment à son entrée à l’école, qu’on pourrait qualifier de chaotique. C’est l’une des périodes les plus stressantes de ma vie, me sentant impuissante. A peu près à cette époque, je créé la série des “Petit Mouton” pour apaiser mon enfant. A cette époque, je découvre avec joie Benjamin Lubzynski sur YouTube et ses séances pour déstresser et dormir qui, je dois l’avouer, sont vraiment efficaces sur moi. Impressionnée, je poursuis ma formation en hypnose éricksonienne, elmanienne, et mes lectures.
Seconde grossesse : avec mon smartphone, en congé maternité, j’enregistre une séance pour soutenir l’effort d’une amie qui veut se sevrer du tabac et je décide de la mettre sur YouTube un peu comme ça, sans ambition particulière. Le second enfant arrive, ma pratique de l’hypnose se renforce, elle devient petit à petit une discipline du quotidien. J’accouche d’un bébé de 4,2 kg (pas positionné dans le bon sens !) en n’utilisant presque pas la péridurale, sans instruments, les bénéfices de ma préparation sont évidents. Ce second bébé mettra pas moins d’un an et demie avant de trouver ses rythmes jour/nuit et, donc, de faire une nuit complète. Or, j’ai dû reprendre le travail bien avant. Le bébé nous réveille 5 à 6 fois par nuit. Là, je peux vraiment dire que l’hypnose me sauve en me permettant d’apprendre à dormir “sur commande”, à faire des micro-siestes et à me ressourcer efficacement en peu de temps. Presque un an après avoir posté ma première vidéo YouTube, laissée totalement en déshérence, je retourne voir par hasard les nouveautés et je découvre plus d’une centaine d’abonnés et des commentaires de youtubeurs reconnaissants (et d’autres reprochant la qualité médiocre du son de l’époque que je reconnais volontiers ^^). Encouragée par mes premiers auditeurs, je décide de l’alimenter plus souvent et d’améliorer la qualité du son.
Je bénéficie désormais d’une vie de famille équilibrée et d’une situation professionnelle enviable ; l’hypnose et les affirmations positives ont, à coup sûr, joué un rôle important dans ma vie.
Et vous dans tout ça ?
Voilà un an que je me fais une joie de partager des séances avec vous. Dès que j’arrive à dégager un peu de temps, je vous transmets humblement les clés qui m’ont permis d’atteindre ces résultats afin de vous aider à, vous aussi, surmonter des obstacles, des addictions, des phobies, du stress et améliorer votre vie. J’ai énormément de retours positifs de votre part, quotidiennement, ce qui m’encourage à continuer. A chaque témoignage positif, à chaque sevrage réussi, à chaque phobie surmontée, à chaque succès, à chaque récit de vie plus sereine, plus confiante, plus épanouie, plus équilibrée, je suis fière pour vous, fière pour moi, fière pour nous, fière du chemin parcouru.
merci de partager votre expérience de vie, c’est très enrichissant, merci pour tout.
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Merci la voix 😉 ! Je vous écoute depuis quelques temps, notamment la séance sur la mémoire et les séances de relaxations et affirmations positives. Tout est un pur bonheur. Vous êtes vraiment faite pour cela. vous atteignez des sommets dans l’art de détendre par la voix. Je vous souhaite le bonheur dans votre vie, à vous ainsi qu’à votre petite famille, et dans l’affirmation de vous-même qui me semble absolument bien s’accomplir. 🙂
Christophe
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Vous avez non seulement une jolie voix qui porte mais aussi une belle plume. Merci encore pour vos partages.
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Pierre je ne vous oublie pas, j’espère que vous ne m’en voulez pas pour l’attente. Amitiés
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